
Les notions de communication et communicateurs – notions contemporaines – se veulent neutres et passablement propres par rapport aux notions historiques telles que relations publiques et relationnistes. En effet, le passé est assez lourd pour qui veut s’y attardé. Ivy Lee, le premier à pratiquer les public relations aux Etats-Unis, fut tout d’abord embauché par John D. Rockefeller pour refaire l’image de la famille après que des briseurs de grève aient causer la mort de certains de ses employés. Lee eut la bonne idée de lui conseiller de devenir mécène – ce qu’il fit – mais la profession était lancée sous l’ombre de la manipulation d’opinion. Le deuxième candidat à la paternité des relations publiques, Edward Bernays, était neveu de Sigmund Freud et persuadé qu’il était de son devoir de manipuler l’opinion pour sauver la démocratie. Son premier travail : à l’embauche des producteurs de bacon, persuader l’opinion que le petit déjeuner santé idéal était le bacon and eggs.
Il faut tout de même respecter le travail de l’histoire. Nous vivons, hélas, dans la confusion et l’erreur par rapport à l’opinion de demain. Il y a toujours du travail à faire.
Si les communicateurs d’aujourd’hui pensent faire du propre, en est-il de même des travailleurs de la pub? Le communicateur veille aux bonnes relations entre la firme et son public, mais la pub cherche encore et toujours à vendre. Et oui, on se respecte. La pub défend la part de marché de son produit, mais ne se drape pas pour autant de cynisme. Et entre nous, le quotidien ne serait-il pas beaucoup plus chagrin sans la pub?
Il faut tout de même respecter le travail de l’histoire. Nous vivons, hélas, dans la confusion et l’erreur par rapport à l’opinion de demain. Il y a toujours du travail à faire.
Si les communicateurs d’aujourd’hui pensent faire du propre, en est-il de même des travailleurs de la pub? Le communicateur veille aux bonnes relations entre la firme et son public, mais la pub cherche encore et toujours à vendre. Et oui, on se respecte. La pub défend la part de marché de son produit, mais ne se drape pas pour autant de cynisme. Et entre nous, le quotidien ne serait-il pas beaucoup plus chagrin sans la pub?
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